La plupart des études consacrées aux fusions-acquisitions montre qu’une part importante d’entre elles, environ 1 sur 2, échoue, dans la mesure où elles détruisent de la valeur pour l’acquéreur. Pourtant le plus grand soin semble accordé à ces opérations, qui mobilisent généralement de nombreuses compétences internes et externes à l’acquéreur. Cette question est d’autant plus sensible qu’elle concerne toutes les sociétés : les groupes internationaux et les sociétés de taille moyenne pour lesquelles la croissance externe est de plus en plus un accélérateur de développement.
Dans ce contexte, le groupe de travail de l’Académie s’est fixé pour objectifs d’identifier les principaux risques, stratégiques, opérationnels, financiers, culturels…, rencontrés à l’occasion d’une opération d’acquisition, de proposer une méthodologie pour mesurer leur intensité et de recenser les bonnes pratiques, procédures et systèmes d’information de nature à en renforcer la maîtrise